La page d’accueil de Google affiche régulièrement des
variantes sur le fameux logo Google : dans le jargon Google, on les
surnomme les « doodles ». Ils ponctuent certaines dates importantes
telles que des anniversaires ou des commémorations se référant à la vie
d’artistes, de pionniers, de scientifiques, sportifs ou à des événements historiques.
Plus d’un millier de doodles ont ainsi été conçus pour
agrémenter les pages d’accueil de Google dans le monde.
Depuis ses débuts, Google utilise plusieurs logos dont
les lettres alternent le bleu, le rouge, le jaune orangé et le vert.
« Doodle » signifie « gribouillage » en anglais. A noter
que la conquête de l’espace est pour Google une thématique de prédilection.
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de
« gribouillages » remarquables qui ont marqué l’histoire de cette
page d’accueil particulièrement populaire sur la toile.
a) Le 200eme
anniversaire de Dickens
Google célébra le 7 février 2012 le bicentenaire de la
naissance de Charles Dickens, auteur des romans David Copperfield, Un Chant de
Noël et Oliver Twist. Le doodle représentait une dizaine de personnages rendus
célèbres par l’auteur anglais né à Portsmouth le 7 février 1812.
b)
L'année du
dragon
Le 23 janvier 2012 marquait quant à lui le Nouvel An
chinois. Cette année était placée sous le signe du dragon, un symbole de
chance, de force et de dynamisme selon l’astrologie chinoise.
c) Le plus gros
flocon de neige
L’hiver fut particulièrement rigoureux en Europe en 2012.
Le 28 janvier de la même année, le doodle présent sur la page d’accueil Google
au Canada, en Irlande et au Royaume-Uni rappelait les 125 ans de la découverte
du plus gros flocon de neige observé. C’était à Fort Keogh, Montana, USA, en
1887. Cet extraordinaire flocon aurait été aussi gros, par exemple, qu’un iPad
(Environ 38 cm de diamètre).
d)
I have a
dream
Chaque année, le Martin Luther King Day est commémoré le
troisième lundi du mois de janvier. Un hommage au pasteur militant pour les
droits de l’homme né le 15 janvier 1929 et plus jeune lauréat du prix Nobel de
la paix en 1964. Le doodle illustrait sa célèbre phrase prononcée lors d’un
discours le 28 août 1963 devant le Lincoln mémorial à Washington pendant la
marche pour l’emploi et la liberté :
« I have a dream. »
e)
La première
de stanislaw lem
Stanislaw Lem est un romancier de science-fiction
polonais rendu célèbre par son chef-d’œuvre intitulé « Solaris ». À
l’occasion du 60e anniversaire de sa première publication, Google a
édité le 23 novembre 2011 un doodle interactif (une animation en HTML5 dont le
code est passé dans l’open source).
f)
Anniversaire
de Thomas Edison
En 2012, un doodle animé fut posté par Google en hommage
au célèbre inventeur Thomas Alva Edison. L’homme aux 1093 brevets demeure l’un
des inventeurs en électricité les plus importants des États-Unis. On retrouvait
entre autres dans le doodle quelques-unes de ses améliorations telles qu’une
ampoule fiable et de longue durée, un télégraphe et un phonographe.
g)
Avant 2012
Dans les « doodles » plus anciens, on peut
retenir certains « gribouillages » cultes.
Par exemple, le 1er avril 2007, un poisson
d’avril était accroché à la page d’accueil. Six mois plus tard, le 4 octobre
2007, la page célébrait le 50e anniversaire du lancement de Spoutnik
par l’Union soviétique.
Les jeux aussi ont été de la fête dès le 6 juin 2009 avec
la création d’un doodle pour le 25e anniversaire du jeu Tetris. À
peine un an plus tard, les 21,22 et 23 mai 2010, le Google doodle proposait en
exclusivité un jeu vidéo cette fois-ci interactif pour son 30e
anniversaire : un clone de PAC Man.
La première utilisation d’un doodle comme outil cyber
marketing remonte au 8 février 2011, avec la représentation du sous-marin de
Vingt Mille Lieues Sous Les Mers, équipée d’un hyperlien redirigeant le
cybernaute vers Amazon pour la promotion du célèbre livre de Jules Verne, né 83
ans plus tôt, jour pour jour.
Le 15 avril 2011 constitua un tournant supplémentaire
dans l’utilisation des doodles. Pour célébrer les 122 ans de la naissance de
Charlie Chaplin, Google éditait en effet le premier doodle vidéo.
Plus qu’un simple dessin, le doodle est un logo. D’abord
statique, puis animé et interactif, il est devenu un véritable outil cyber
marketing au même titre que le favicon de Google (Le bouton « g »
majuscule présent sur tous les blogs qui tend à vouloir concurrencer le
« f » majuscule du réseau Facebook).
Bien qu’elle ait fait un flop outre-Atlantique, la Google
TV a débarqué en France chez Sony. Il s’agit d’un boîtier à connecter d’un côté
au net et de l’autre à un téléviseur. Cette plateforme Internet est accessible
depuis la télévision par un dispositif informatique utilisant le système
d’exploitation Android. Vous pouvez ainsi accéder au Web depuis votre salon et
consulter votre messagerie ou visionner des contenus YouTube.
La Google TV reprend le concept de l’Apple TV en
connectant un boîtier et prolonge le concept via l’incorporation dans la
télévision grâce au fabricant Sony. Des widgets, comme la météo ou l’horoscope,
sont également au menu. Deux versions de boîtier Sony sont proposées : une
« basique » à 200 € et un modèle équipé d’un lecteur Blu-ray à 300 €.
Bien que sorti fin 2010 en Amérique du Nord, il aura
fallu attendre septembre 2012 pour que cet équipement soit enfin disponible en
France.
Disponible aux États-Unis depuis la fin 2011,
« Google Currents », ou « Google Flux d’actus », en
français, est disponible pour l’Hexagone depuis juillet 2012. Cette application
permet de lire gratuitement des flux d’informations provenant de 35 éditeurs
français sur Smartphone ou tablette.
Parmi les éditeurs proposant leur flux : le Figaro,
20minutes, Libération ou encore L’Equipe.fr. « Notre objectif est d’enrichir
sans cesse l’expérience des internautes et d’ajouter de nouveaux éditeurs »,
déclare Google.
Depuis juillet 2012, la librairie en ligne Google est
accessible en France, deux ans après celle des États-Unis. Vous pouvez
télécharger un livre électronique sur Google Play afin de le consulter depuis
une tablette, un Smartphone, une liseuse électronique ou bien même depuis votre
ordinateur de bureau. Les fonctions comme la recherche par mot-clé ou celle du
marque-pages sont à votre disposition. 3 millions de références sont
disponibles dont plusieurs centaines de milliers en français.
De nombreux livres sont gratuits. Quant aux titres
payants, ils sont vendus à partir de 0,99 euros l’unité. Vous y trouvez des
sections sur les lectures de l’été et sur les livres les plus populaires du
moment.
Cela ressemble aux fonctionnalités conçues par Apple, à
la manière d’i Tunes pour la musique.
Avant cela, quelques notions de base se rapportant à la
planète Google mériteront elles aussi que l’on s’y attarde, à commencer par
exemple par quelques rappels sur le jargon Google dans la section intitulée
« Apprendre avec Google ». Savez-vous ce qu’est un doodle ? Ou un
favicon ?
